Domaine Philippe Pacalet
BOURGOGNE
Après les tristes décennies de l’après-Seconde Guerre mondiale, où triomphent culture intensive et productivisme, les années 80-90 et les suivantes vont être en Bourgogne celles d'un retour au terroir, c'est-à-dire à des pratiques exemptes de produits chimiques dans la vigne comme en cave et à des vins sains, vivants et authentiques. Une démarche qui est celle de personnalités singulières et engagées, comme Philippe Pacalet, qui ont ouvert une ère nouvelle dans le vignoble bourguignon.
Originaire du Beaujolais – il est le neveu de Marcel Lapierre, grande figure du cru Morgon et pionnier du vin “naturel” –, Philippe Pacalet acquiert une formation d'œnologue, suivie d'un stage auprès de Jules Chauvet, avant d'œuvrer dans la Côte-de-Nuits comme régisseur (1991-2000) du fameux Domaine Prieuré Roch, où il peut mettre en pratique ses conceptions : culture bio de la vigne et vinification en grappes entières avec les levures indigènes et sans soufre (hormis une faible dose en fin d'élevage). En 2001, il prend son indépendance et se lance dans le projet d'une maison de négoce “haute couture” en louant des vignes rigoureusement sélectionnées (parcelles de pinots “fins”, notamment), avec des contrats qui lui permettent de garder la maîtrise du travail cultural, des vendanges et des vinifications. En tout, aujourd'hui, la “Maison” Pacalet élabore dans son vaste chai de Beaune une trentaine de cuvées de prestigieuses appellations de Côte-de-Nuits et Côte-de-Beaune, mais aussi de Chablis, du Beaujolais et du Rhône Nord. Des vins exemplaires d'élégance d'arômes et de distinction de texture, expressifs sans recherche d'effet autre que la “révélation” de chaque terroir.
Originaire du Beaujolais – il est le neveu de Marcel Lapierre, grande figure du cru Morgon et pionnier du vin “naturel” –, Philippe Pacalet acquiert une formation d'œnologue, suivie d'un stage auprès de Jules Chauvet, avant d'œuvrer dans la Côte-de-Nuits comme régisseur (1991-2000) du fameux Domaine Prieuré Roch, où il peut mettre en pratique ses conceptions : culture bio de la vigne et vinification en grappes entières avec les levures indigènes et sans soufre (hormis une faible dose en fin d'élevage). En 2001, il prend son indépendance et se lance dans le projet d'une maison de négoce “haute couture” en louant des vignes rigoureusement sélectionnées (parcelles de pinots “fins”, notamment), avec des contrats qui lui permettent de garder la maîtrise du travail cultural, des vendanges et des vinifications. En tout, aujourd'hui, la “Maison” Pacalet élabore dans son vaste chai de Beaune une trentaine de cuvées de prestigieuses appellations de Côte-de-Nuits et Côte-de-Beaune, mais aussi de Chablis, du Beaujolais et du Rhône Nord. Des vins exemplaires d'élégance d'arômes et de distinction de texture, expressifs sans recherche d'effet autre que la “révélation” de chaque terroir.